états d'âmes

Le vert Irlandais

24 octobre 2017

paysage vert

Par Isabelle Côté

Parce que j’ai l’impression que les mois de pluie arrivent à grands pas, et que je serai en manque de vitamine D (la vitamine du soleil), c’est le moment idéal de vous parler de mon périple en Irlande-Écosse à l’automne dernier. Séjour où il a plu tous les jours. Ça vous dit quelque chose?

J’y suis allée avec ma soeur et nos conjoints.

Pourquoi voyager en automne en Irlande? Parce qu’il va pleuvoir de toute façon 🙂  Pas d’attente!!!

On avait apporté nos bottes de caoutchouc, nos manteaux cirés et nos vêtements qui sèchent rapidement.  Nous étions si confortables dans nos pyjamas en laine de Mérinos.

Étroitesse des chemins

Sur toutes mes photos, j’y porte une tuque, un ou deux foulards, plusieurs couches de vêtements. Vous n’y voyez pas nos combines, nos bas de laine et le fait qu’on mettait la chaufferette dans le fond à chaque retour dans la voiture. Le vent nous fouettait le visage, les pluies, parfois horizontales, nous donnaient du fil à retorde, le froid nous pénétrait les vêtements.

Disons-le en partant, c’était avant tout un trip de gars. Dans leur imaginaire, c’était un pub pour y boire une Guinness en jasant avec un roux barbu, la possibilité d’aller dans un bar à Whiskey en parlant de la différence entre un bourbon américain, un whiskey irlandais et un scotch écossais, c’était aussi les paysages bucoliques verts à perte de vue, entrecroisés de moutons.

Je stéréotype un peu vous me direz… et bien c’était exactement ça!!!

Où je m’étais complètement trompée, c’est dans la découverte des différents dégradés de verts. J’y ai trouvé une palette de couleurs allant des verts mousse, des verts plus intenses selon l’ennuagement, le vert plus soutenu selon les précipitations de pluie, les verts-jaunis par le froid qui arrive ou encore le vert-gris en raison de bruine. Mon chum daltonien pour qui tout ça devait être plutôt brun n’y comprenait rien.

J’ai découvert que mon appareil faisait de magnifiques photos mais que malgré tout, les images ne rendaient pas justice au mythique des éléments que j’avais la chance d’observer. On avait parfois l’impression d’arriver d’une autre époque tellement le paysage est dépouillé et encore vierge. Nous étions seuls sur la route et c’était une bonne nouvelle étant donné l’étroitesse des routes où il était parfois tout à fait impossible d’être deux de large pour certaines sections de route.

Paysage verdoyant

Bien que mon conjoint travaille pour la SQ, le vert n’a jamais été ma couleur préférée. Elle est une base à autre chose, elle permet de mettre en valeur les autres éléments dans mon quotidien. En Irlande, j’ai redécouvert cette couleur. J’ai découvert de la texture, des dégradés, des expositions à la lumière qui la rendait fascinante.

La pluie et notre déprime, c’est un état d’esprit.

Si comme les Irlandais, on s’attendait à de la pluie tous les jours, on irait certainement prendre une bière pour célébrer le soleil lorsqu’il se pointe.

Bonne semaine

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